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LA LOGIQUE EST FINALEMENT RESPECTÉE

Publié il y a 15 ans par

LA LOGIQUE EST FINALEMENT RESPECTÉE
A égalité une victoire partout, le challenge des deux équipes était simple : match gagné la saison se poursuit avec en ligne de mire les quarts de finale contre Rouen, match perdu, la saison est terminée. Le match 2 avait donné son lot de stress, d'espoir et d'émotions aux joueurs et coachs des deux équipes, ainsi qu'au nombreux public. Le match 3 allait également être intense. Comme la veille au soir, les Dauphins prenaient le match à bras le corps, désirant tout de suite tuer le suspens et profiter du possible contre coup moral, subi par les Chamois. Salmivirta se créait la première occasion, mais butait sur l'excellent Heinonen, qui a tenu son équipe à bout de bras dans cette série ! Euverman pressait haut et chipait le palet à Ilic, pour rapidement signifier les intentions des Chamois dans ce match décisif ! Torgersson lui emboitait le pas et mettait lui aussi à contribution, un Petrik rassurant dans ces premières interventions. Ces deux alertes passées, les protégés de Shawn Allard reprenaient le contrôle des opérations et se créaient rapidement de nouvelles occasions par leur capitaine Plch (bien servi par Salmivirta), par Leroy, auteur d'une montée de palet pleine de talent et d'envie (utilisant parfaitement le bon relais de Chipaux) et de Slovak, qui prenait sa chance d'un tir rageur à la bleue. Les Chamois pris de vitesse commençaient à reculer et commettaient la première faute par Cesky (bien moins en vue que vendredi). Epinal installait un véritable siège autour de la cage chamoniarde, mais Heinonen tenait le fort. Mbaraga chargeait Plch et était à son tour envoyé au cachot, offrant ainsi un double avantage numérique aux Dauphins pendant 33 secondes. Le scénario du vendredi soir se répétait, tant les Chamois acculés sur leur but, s'en remettaient au talent d'Heinonen, qui faisait front sur la puissante frappe de Gervais, stoppait un tir de Petrak d'une mitaine impressionnante et bloquait le tir de Caicco ! Plus déterminé que jamais, Sundqvist finissait toutefois par percer la muraille, en glissant le puck dans les filets, au beau milieu d'une forêt de joueurs (1-0 à 9'20 à 5c4) Après avoir fait briller leur powerplay, les Dauphins allaient rapidement avoir l'occasion de tester la solidité de leur boxplay, Slovak étant envoyé en prison. La pénalité était toutefois gérée de main de maître, les Spinaliens faisant tourner le palet pour gagner un temps précieux, tandis que Petrik rassurait tout Poissompré, d'un bel arrêt mitaine ! Quessandier était à son tour sanctionné, bien que Cesky soit tombé sur son freinage, sans que le défenseur international de l'ICE ne l'accroche. Le powerplay des Chamois restait stérile et Veydarier était puni pour une charge contre la bande sur Sundqvist. Cesky était l'auteur d'une pénalité de frustration après avoir perdu son duel face à Gervais et écopait à son tour. En double avantage numérique, les joueurs du coach Allard n'allaient pas laisser passer pareille aubaine et marquaient rapidement par Chassard, astucieusement décalé par Gervais ! (2-0 à 16'51 à 5c3) La table de marque commettait alors une erreur, en annulant la pénalité de Cesky au lieu de celle de Veydarier. Mr Mendlowictz après concertation avec les deux équipes, décidait alors de faire jouer le match pendant 1'40 en bloquant le chronomètre de la patinoire (temps mesuré sur un chronomètre indépendant). Les Dauphins étaient à deux doigts de couler les Chamois, lorsque Petrak derrière la cage, servait idéalement Salmivirta lancé plein axe, mais Heinonen effectuait une parade somptueuse, avant de récidiver devant Petrak puis Gervais ! Avec un avantage de deux buts et des Chamois qui ne patinaient plus si vite que la veille, les choses étaient bien engagées pour les Dauphins. Cesky se chargeait toutefois de leur rappeler que les alpins n'avaient pas encore abdiqué, en s'échappant plein axe et en contraignant Petrik à un arrêt en deux temps. Simko répondait du tac au tac côté opposé, mais Heinonen ne tremblait pas ! Chassard était pris par la patrouille, mais le powerplay des Chamois était beaucoup trop timide pour inquiéter des Dauphins bien en place. La pénalité à peine tuée, Plch se chargeait d'administrer le coup de grâce, en exploitant au mieux une passe de Salmivirta (3-0 à 25'06) La meilleure défense étant l'attaque, les Spinaliens continuaient à attaquer et Salmivirta envoyait une mine terrible qui heurtait le masque de son compatriote Heinonen. Le jeu était logiquement arrêté et l'ailier finlandais allait rapidement prendre des nouvelles de sa malheureuse victime, qui repartait courageusement au combat. Slovak était sanctionné pour avoir fait trébucher son adversaire et Kevorkian assénait d'entrée un tir puissant, que Petrik détournait des bottes. Le tournant de la partie intervenait lorsque Petrak écopait d'une pénalité stupide, offrant ainsi un double avantage numérique aux Chamois Une indiscipline qui allait totalement relancer Chamonix dans la partie ! Tobiasson-Harris parvenait enfin à déjouer Petrik après avoir joué au chat et à la souris avec la défense locale (3-1 à 5c3 à 28'19) Disposant encore de l'avantage numérique d'un joueur, les Chamois maintenaient la pression et curieusement, leur powerplay inexistant jusque là, retrouvait toute son efficacité ! Kevorkian mettait le feu dans la défense vosgienne, mais Petrik se couchait pour tenter d'éteindre l'incendie. Il ne pouvait en revanche rien faire, sur le tir de l'expérimenté Aimonetto, qui glaçait le chaud public de Poissompré ! (3-2 à 29'31 à 5c4) Alors que les Dauphins avaient toutes les cartes en mains, ils venaient de donner le bâton pour se faire battre et se mettaient sous la menace d'un retour des Chamois. En effet, moins en jambes qu'hier jusque là et s'en remettant souvent au talent de leur gardien, les Chamois retrouvaient soudain leur rage de vaincre et leur patinage ! Vexés, les joueurs du coach Allard repartaient à l'assaut, à l'image de Simko qui lançait Chassard, mais son tir rageur était une nouvelle fois bloqué par le portier chamoniard. Salmivirta donnait un nouveau coup d'accélérateur et poussait Heinonen, sorti derrière sa cage, à la faute, le forçant à se débarrasser du palet, ce qui permettait à Plch de le récupérer le long de la bande Le capitaine des Dauphins ratait toutefois la cage vide... Les mouches avaient changé d'âne et le stress gagnait à nouveau les gradins de Poissompré, d'autant plus que Tobiasson-Harris maintenait Petrik sous pression d'un tir en angle fermé, que le portier spinalien captait bien dans sa mitaine. Alors que la période médiane touchait à sa fin, Mbaraga était à nouveau sanctionné pour crosse haute. Une chance à saisir dès l'entame du dernier vingt pour les Dauphins... Sentant l'occasion de se mettre à l'abri avec cette supériorité numérique, les Dauphins reprenaient les débats avec conviction, mais ni la reprise de volée de Gervais, ni un tir puissant de Petrak ne permettaient de tromper un gardien chamoniard plus présent que jamais ! Sur un contre de Kara, les Dauphins frisaient même la correctionnelle, le tir du jeune Chamois, trouvant le poteau de Petrik ! Les deux équipes commençaient logiquement à donner quelques signes de fatigue. La rupture était proche pour l'un ou l'autre des opposants... Le jeu partait d'un but à l'autre, à l'image de ce rush de Simko endigué par Heinonen, tandis que sur l'action suivante, Cesky l'imitait et se heurtait à Petrik. Le stress gagnait de plus en plus les rangs des spectateurs, le match pouvant se jouer sur un coup de dés... Chipaux parvenait à donner un peu d'air aux Dauphins en sortant un palet dangereux et lançait Papelier en break. Le fidèle spinalien, butait lui aussi sur la muraille Heinonen ! Comme souvent dans un contexte aussi tendu, la délivrance allait venir de la crosse de Plch, qui d'un tir précis, battait Heinonen (4-2 à 31'49) Ce but agissait comme un électrochoc pour les Dauphins qui repartaient aussi vite à l'assaut. Chassard régalait la galerie par un double crochet sur son défenseur, mais son tir ratait le cadre. Petrak s'arrachait sur une mise au jeu et s'en allait confondre le portier chamoniard (5-2 à 52'58) La messe était dite et les regards sur les visages des joueurs du coach Jacob en disaient long... Néanmoins, Kara donnait une nouvelle impulsion, obligeant le gardien spinalien à se coucher, tandis que le feu couvait sur sa cage. Les Dauphins pas encore rassasiés, attaquaient à nouveau par Chipaux, qui mettait Heinonen en difficulté, récupérait le rebond concédé par le gardien des Chamois, mais voyait son second tir dévié. Tobiasson-Harris lui rendait la pareille, mais Petrik réceptionnait le tir sur son plastron et le bloquait. Tandis que Leroy était au cachot (faute sur Aimonetto), Caicco partait seul sur l'aile gauche et battait Heinonen (qui commettait là sa seule erreur de la soirée), donnant ainsi une confortable avance aux Dauphins (6-2 à 56'55 à 4c5) Les Chamois vexés, répliquaient par Duchosal au beau milieu d'une pagaille inextricable autour de la cage spinalienne, bien que Petrik ait bloqué le palet, ce qui provoquait sa colère et celle de son défenseur Ilic, qui venait le faire savoir et était sanctionné de deux nouvelles minutes de prison ! (6-3 à 57'52) Kara avait beau tenter le tir du désespoir, Petrik bloquait le palet, les Dauphins avaient gagné leur billet pour les quarts de finale ! Les Dauphins ont du batailler ferme pour éliminer une équipe de Chamonix qu'ils avaient pourtant battu 8-1 et 9-2 dans la saison. Cette équipe des Chamois n'avait plus rien à voir avec celle vue quelques semaines plutôt à Poissompré et a largement mérité la haie d'honneur concoctée par l'équipe d'Épinal pour l'accompagner au vestiaire, sous les applaudissements du public ! Une nouvelle bataille se profile à l'horizon pour les Dauphins, qui cette fois n'auront pas le statut de favoris à assumer, cette tâche incombant aux Dragons de Rouen. La pression sera sur les épaules des Normands, premières impressions dès mardi soir...
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